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Textes littéraires courts sur les femmes - Splendeurs et misères des femmes

BROCART & CHANVRE À COUCHER
Collection Texstyles

Textes courts

Une série de textes courts dédiés à la femme.
L’auteur y décrit nombre de ses aventures les plus belles (brocart) comme les moins savoureuses (chanvre à coucher) avec émotion et une grande sincérité.

Droits protégés, toute reproduction doit faire l’objet d’une autorisation de l’auteur.

À paraître

LA JUIVE

Des fragrances venues des temps de Salomon le Juste la précédèrent dans l'ascenseur. Orfèvrerie extravagante dans une candide vitrine. Troublante proxémie. La cabine est trop exigüe pour laisser une chance à l'indifférence...

L’AMANTE RELIGIEUSE

Pâte-à-choux parée de boules cuites à 180 degré, portée à ébullition. Gorgée de sirop fouetté au batteur électrique dans une barbotine salée, enfarinée, épaissie. La base élargie, fourrée de crème au beurre, exhibe un buste nappé, bruni au caramel d’été...

LA CAPRICIEUSE

Au zénith de l’âge, les irradiations de la passionme lancèrent à la construction d’une pyramide pour ma pharaonne. Puis je m’attelais à l’édification du grand voilier qui faisait ses rêves d’océans. Sur le lieu de ma sueur, au pied de la pyramide, chaque midi tu m’apportais une jarre de lait, un quart de galette et… Lire la suite »LA CAPRICIEUSE...

L’ÉPICURIENNE

Elle regarde passer l'existence. Couler telle une rivière langoureuse et somnolente, tel un ruisseau de miel. Elle semble ignorer les peurs et les problèmes comme le chat qui longe la gouttière, flegmatique et imperturbable. Le ciel lui sert de toile lorsqu'elle repeint le souvenir de ses ans allongée sur l'herbe ou le tapis du salon. Le sel de la mer infuse ses pieds pour le sommeil des poissons...

LA MIGRAINEUSE

Que de complicité apparente ! « Mon Dieu comme ils s’aiment » disent les uns.Or la termitière est installée depuis longtemps.La sensualité se conjugue au passé décomposé, le devoir conjugal au plus-qu’imparfait. L’évanescente nuisette du temps des lunes de miel, n’est plus qu’une strate parmi les strates, la tenue de couche s’est épaissie au fil des...

L’ASSOIFFÉE

Emu de ton extase devant le banal papier peint des voisins j’ai tapissé ta maison de fil d’argent. Tu considéras cette dépense mal placée car tu manquais de chemises, disais-tu. Sur les conseils de tes amies les meilleures, j’emplis ta garde-robe au point d’encombrer de fils, de soies, et de laines, la cuisine et le… Lire la suite »L’ASSOIFFÉE...
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