Le regard vert, lointain, la tête appuyée contre le mur. Le vent joue dans ses cheveux tigrés, du jus de cerise auréole ses babines gourmandes. Un sourire étrange étire son sourire encore enfant et fait oublier ses espiègleries sur le toit. Quatre escapades, trois galipettes, deux roulé-boulés, une glissade, un grand saut.
Sa maîtresse le croit encore sur les tuiles mais le petit chat dort sous sa fenêtre, sur le trottoir. La tête appuyée contre le mur, un sourire étrange fige ses babines.
Pour toujours.
LA SIESTE DU PETIT CHAT – Jute, soi, émoi – Collection TexStyles –