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LES BIENS DE L’ORPHELIN

Louis d’or et grandes maisons sont les parures de ce monde éphémère. Tentation, il n’y a d’égal à ton immondicité que ton immensité. Pincées de sel jetées à la mer, tes promesses seront diluées dans l’illusion des siècles. Ton ironique optimisme cisaille la sévérité des plus froides droitures.
 
Ô clown des temps, naguère consulté pour ta sagesse aujourd’hui mise en paresse, comment es-tu tombé dans le puit sans fond de la trahison ? Tu as détourné les biens de l’orphelin que la mort imprévisible avait déposé devant le chambranle de ta conscience.
 
Aujourd’hui que ta peau froissée révèle les rides du ruisseau asséché et que ton échine serpente avec le sentier des âges, ta grande demeure raisonne de l’écho des solitudes. Seuls les fantômes te rendent visite dans le vacarme du tonnerre, et le silence des absences.
 
Comment, toi le sâge qui sous l’arbre à palabres conseillait l’égaré, as-tu fait pour te fourvoyer en suivant l’ignorant qui cherchait refuge de la pluie à l’ombre d’un nuage ?

LES BIENS DE L’ORPHELIN 
Froissure – Collection TexStyles

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