De nombreuses créatures ont perlé de nacre ma vie. De ce collier précieux, tu es le pendentif flamboyant, la chaînette et le fermoir.
Ton frottement est le silex qui fait jaillir mon feu sacré. Ton haleine est le sirocco de mes hivers. Ton lointain est la brume qui s’oppose à mon envie de lendemain.
L’aura de ton existence sera le linceul de mon corps, et ton âme la lumière de mon tombeau.
Dans mon « je t’aime » il n’y ni passé, ni présent, ni futur, il n’y a que l’infini qui dépasse l’étendu de l’univers.