Aux mille feux et leur lueur, la beauté flamboyante de tes vingt ans s’est comparée.
Un matin, lors d’une aube paresseuse tu défias le soleil, moquas son peu d’audace, et apparus à sa place. Tu illuminas les plans aqueux et coiffas les montagnes de feu.
Ton coup de pied au cou si allongé et sa cambrure à pousser au parjure, ta cuisse à l’ogive si galbée et son allure à provoquer la censure, n’avaient de rival que le vent de tes cheveux portés en parure.
Et pourtant, si tant que nul ne puisse l’objecter de sa conscience, ton âme pouvait envers ton corps se fendre d’un camouflet. Sans attendre un instant de sa paresse, le défia, et surpassa son outrecuidance pour, de grâce, le couronner.