TU RIS

Tu ris. Tu ris. Tu ris.
Tuerie. Tuerie. Tuerie.
Je voudrai tuer tout ce qui m’oppose à toi, me sépare de toi, m’éloigne de toi, me dissipe de toi.

Tu ris quand est heureuse, tu ris quand tu es gênée, tu ris quand tu es fatiguée, tu ris quand tu t’ennuies mais jamais tu ne t’ennuies.

Tu ris pour ne pas dire oui, tu ris pour ne pas dire non, tu ris quand tu joues à ni oui ni non, tu ris quand tu cuisines, tu ris quand on te cuisine.

Tu ris au réveil mais aussi quand tu t’endors.
Même dans ton sommeil tu ris encore. Ton rire est mon café du matin, mon vin de table, mon sirop d’érable, mon massage du soir, mon savon au lavoir.

Tu ris. Tu ris. Tu ris.
Tuerie. Tuerie. Tuerie.
Je voudrai tuer tout ce qui m’oppose à toi, me sépare de toi, m’éloigne de toi, me dissipe de toi.

Tu es ma dose et mon mal, le médecin n’a pas trouvé de palliatif dans son Vidal. Et s’il le trouve et qu’il ose, il est tari et perdu car point je n’en ris, je le tue.